
Nom du blog :
mauvaisesnouvelles
Description du blog :
Bonjour et bienvenue sur mon nouveau blog littéraire.
Je vais continuer ici ma série de nouvelles qui, je l espere, vous plairont.
N'hesitez pas à ecouter les petits intermedes musicaux proposés en fin d'articles.
Oubliez votre télévision un moment, fermez la porte à double tour, et entrez donc dans le monde de ces personnages qui peuplent ces mauvaises nouvelles.
Bonne lecture.
Travis
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
01.04.2008
Dernière mise à jour :
01.05.2015
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Derniers commentairesfacile, ça n'est pas moi qui les écris, c'est mon dark passenger !
sinon ça va très bien merci :)http://mauva
Par mauvaisesnouvelles, le 21.09.2010
ouch ! je me demande toujours comment on peut écrire des histoires comme ça... tu es sûr que ça va, travis ? ^
Par Mom\'s, le 20.09.2010
j'aime tout ce qui a été dit...bon blog chapeau...et encouragements ..http://lovel yfotos.centerb log.net
Par lovelyfotos, le 10.02.2010
parfait !
Par Mom\'s, le 14.09.2009
parfait !
Par Mom\'s, le 14.09.2009
Bon, il aura fallu presque 3 ans avant la suite de ce blog, et de cette histoire en cours; on va essayer de reprendre un rythme plus élevé ! Allez c'est (re)parti !
C'est un joli soir pour mourir / 2e partie
* * *
Parfois, il m’arrive de rêver de ma famille.
C'est si loin... profondément enfoui dans ma mémoire.
Il ne me reste que des bribes de souvenirs, pas toujours très fiables...
J'avais un frère à l'époque, du nom de Richard. Nous étions jumeaux.
Je crois me souvenir que nous étions très proches, même si nous n'arrêtions pas de nous chamailler pour des broutilles. Lors de ces rixes, c’était souvent Richard qui gagnait.
Il me répétait sans cesse que c'était parce qu'il était le plus « grand », bien qu’il ne soit né que vint minutes avant moi.
Je me souviens aussi que quand nous sommes entrés au lycée, il sortait avec Mélanie... ou Nathalie... Je ne sais plus.
Tout ce que je sais, c’est que j'étais jaloux de lui : je n'avais pas de copine, et lui avait beaucoup de succès.
Pourtant, Nous étions pareils. Enfin, c'est ce que je croyais au début.
Nous ne nous ressemblions finalement que par le physique. Mon frère savait bien mieux se débrouiller que moi. Et pas qu'avec les filles...
Non, il était toujours en avance sur tout : il était d’ailleurs l'un des meilleurs de sa classe.
Ma mère le félicitait pour ses bonnes notes et moi... moi j'étais le vilain petit canard.
Le petit con capricieux qui passait des heures dans sa chambre, hypnotisé par ses bandes dessinées et ses magazines pornos…
Non... ce n'est pas vrai... je n'étais pas comme ça.
Pourquoi est-ce ce genre de détails dont je me souviens ? Ma vie n'a-t-elle pas plus d'intérêt que...ah et puis merde !
* * *
14 février
J'avais un rencard avec Susanne, une fille que j'avais rencontrée à la bibliothèque.
A vrai dire, je n’avais pas vraiment fait attention à elle, et c’est sans doute une bonne chose étant donné que la drague classique ne me réussissait pas vraiment… il faut dire que j’avais un peu perdu la main depuis que je m’étais fiancé avec la coke.
Mais cette fois-ci, cela s'était fait presque naturellement. Nous cherchions le même bouquin, puis nous avions entamé la discussion, avant de finalement échanger nos coordonnées.
Susanne était stagiaire dans un cabinet d'avocats. Nous n'avions pas vraiment les mêmes centres d'intérêt, mais elle me plaisait et je voulais la revoir.
J'étais surpris qu'elle accepte mon invitation. Nous avions eu le temps de faire un peu plus connaissance, et bien que je n’aie jamais évoqué directement ma dépendance à certaines substances, je n'étais pas toujours dans mon état normal...
Je faisais en sorte de pas trop me « charger » avant de la voir, mais cela devenait difficile à dissimuler.
Elle avait fini pas aborder le sujet. J'avais commencé par nier, avant d'avouer que je prenais parfois quelques anxiolytiques à causer de mon tempérament nerveux.
Bref, ce soir-là nous avions rendez-vous dans un restaurant chic, histoire de marquer le coup.
Susanne était en retard, comme toujours. J'ai commandé un whisky en l'attendant.
Et je me dis que cela fait un moment que je n’ai pas mangé un vrai repas :
La vérité, c’est que lorsque on fume du crack plusieurs fois par semaine comme c'est mon cas, on a tendance à se dire que ce n’est pas une mauvaise alimentation qui risque de vous faire du mal... Tout est relatif.
J'ai consulté la carte : Spaghettis Bolognaise, Filet mignon, Calamars frits…bof… Ca ne m'inspirait pas trop… Et mon verre qui était déjà vide !
Je m'apprêtais à en commander un autre quand soudain...
« Salope... Toutes les mêmes »
Je me suis retourné. J'aurais juré que cette personne s'était adressée à moi.
Pourtant, personne d'autre ne semblait y avoir prêté attention...
-« Garçon !
- Oui monsieur ?
- Vous m'avez parlé ?
- Pardon ?
- Quelqu’un a dit...non laissez tomber. »
De toute évidence, ce n’était pas lui ; je cherchai du regard qui aurait pu m'interpeller ainsi.
Il y avait un couple de vieux qui discutaient entre eux... une femme brune entre deux âges qui devait attendre son ami... non, c'était une voix d'homme... là, une bande de jeunes en train de commander... non, je ne crois pas...l'homme dans le coin... trop loin ! Comment aurait-il pu ?...
J'étais perdu dans mes réflexions quand soudain je sentis que quelque chose ne tournait pas rond :
J'avais soudain l'impression que le sol se dérobait sous mes pieds.
Ou bien était-ce mon corps qui devenait tout mou…
On aurait dit que je m'enfonçais lentement ; pourtant j'étais encore assis sur ma chaise.
Je me cramponnais fermement au dossier, dans l’espoir futile de ne pas tomber.
Quelqu’un d’autre avait-il remarqué cet étrange phénomène ? Je jetais un œil autour de moi, essayant de masquer ma détresse.
Je constatai alors avec stupeur que les gens, les formes, les couleurs, tout était en train de changer, tout se mélangeait dans un curieux ballet, subtil mélange de nuances ocre et bleu azur.
Plus rien ni personne n’était à sa place.
Devant moi, la table devint subitement immense : je n'en voyais plus le bout.
Et le serveur... le serveur était en train de danser au dessus du lustre ?!
-« Ca doit faire presque cinq minutes que je te parle et tu ne réagis même pas !
Alors quoi, tu es encore sous acide ? »
Susanne était assise en face de moi.
Bon sang, je ne l'avais même pas remarquée ! Que s'était-il passé ?
M'étais-je encore « évadé » comme j'en avais l'habitude ?
-« Euh...non, je…
- Je n'aurais pas du venir...
- Susanne, attends... je suis désolé. Je ne comprends pas.
- Moi non plus je ne comprends pas. Regarde ce que tu es devenu !
Tu n'es plus le même Seth que j’ai connu…
- Tout le monde change...
- Mais pas comme ça ! Pas de cette façon ! Moi qui croyais que ça allait mieux ces derniers temps…quelle naïveté !
Tu aurais vu ta tête quand je suis arrivée !! On aurait dit que tu... tu n'étais même pas là !
- Bon allez, c'est fini ces sermons à la con ? Merde Suzanne arrête de me casser les couilles,
on n’est pas là pour ça il me semble…
- Ah oui ? Eh bien moi, je ne suis plus là du tout, pauvre type !! »
Elle s'est levée et a pris sa veste.
J'ai esquissé un geste pour la rattraper, mais je savais qu'il était trop tard.
J’étais allé trop loin, et elle avait l'air encore plus en colère que d'habitude...
Et merde...
J'avais encore tout fait foirer…
2 Mars
Ce jour-là, j'ai reçu un coup de fil de Chuck.
Chuck est une vieille connaissance à moi.
Un type obèse, au physique ingrat, toujours fichu de sa vieille casquette des Socks, et de son vilain rat domestique qu’il avait nommé Drezl.
Il est bagagiste à l'aéroport. Un métier pénible, ça je peux vous l’assurer.
Le soir, Chuck faisait parfois des services de nuit au Red Dust ; c’est qu’il avait une famille de sept marmots à nourrir, rien que ça.
Il n’était pas très futé, ça c'est sûr, et il n’était pas spécialement de bonne compagnie.
Mais je l'appréciais tout de même car c’était l’un de seuls amis qu’il me restait, l’un de ceux de ma « vie passée » tout du moins.
Chuck ne portait pas de jugement ; il savait que je me shootais à longueur de journée, mais il n’en parlait pas. Il me foutait la paix, et c’était l’un des plus beaux cadeaux qu’il puisse me faire.
Il était fan des vieux films d'arts martiaux, tout comme moi, et il nous arrivait d'aller ensemble au « Pegase », ou ils passaient les premiers Bruce Lee, ainsi que de vieux films avec Sammo Hung.
C’était le bon temps…
Mais je m'éloigne du sujet.
Chuck, donc, m'a appelé vers quatorze heures. Il avait sa petite voix tranquille et monocorde. J'avais l'impression de sentir son haleine imbibée de bière à travers le combiné...
-« Seth ? C'est moi, Chuck…
- Salut vieux. Comment va ?
- J’ai connu mieux... on peut se voir ? Ce soir, à l'entrepôt ! »
Chuck parlait du vieil entrepôt désaffecté près de l'étang, un endroit ou l’on se retrouvait parfois pour aligner quelques bières et parler cinéma.
Un coin tranquille, loin des regards indiscrets.
- « Pas de problème. Tu me diras ce qui ne va pas dans ce cas…
- Ouais, on en parlera ce soir. Disons 22h."
- Ca marche. A ce soir. »
Après ça, je me suis fait une injection d'héroine vers 18h30, puis je me suis endormi.
Lorsque je me suis réveillé, il était déjà 21h35 : J'ai pris les clés de ma voiture et j’ai filé, direction l’entrepôt.
Quelque chose me tracassait dans l’attitude de Chuck, mais je ne parvenais pas à savoir de quoi il s’agissait. De toutes façons, j’étais déjà trop défoncé pour avoir les idées claires.
Le moins que je puisse faire, c’était de rester concentré sur la route.
Et quand finalement j’arrivais au lieu-dit, ma montre affichait 22 heures pile.
Toujours la même ponctualité, malgré mes excès…
Il faut dire que ma montre ne m’avait jamais trahi : elle était toujours à l'heure.
C'était celle que m'avait offerte mon père juste avant de mourir.
Petite, noire, avec de grosses aiguilles…
Chaque fois que je regardais l'heure, chaque fois que je pointais mes yeux vers le cadran, je revoyais mon père en train de me l'offrir.
Je revoyais son costume vert-gris parfaitement repassé, sa cravate assortie, sa barbe naissante et son large sourire... et puis soudain, j’avais cette vision de son visage en miettes, de sa cervelle étalée sur les murs, et de son flingue encore fumant dans sa main droite...
Eh non, ça ne s'efface pas, ca reste marqué à l'encre indélébile dans votre tête, dans votre foutu cerveau.
Dans votre chair.
Alors on peut essayer, on peut frotter, frotter, et encore frotter, on peut se bousiller le corps et l'esprit, mais ça reste là, gravé à tout jamais…
On ne peut oublier…ou peut-être qu'on ne veut oublier...
Merde, j’en sais rien…
Tout ça est tellement compliqué.
Toujours est-il que j'ai attendu une bonne demi-heure comme ça, faisant vagabonder mon esprit parmi les rares souvenirs que j'avais de mon père.
Chuck n'est jamais venu.
-« Retourne-toi calmement, les mains en l'air !! »
Ce n'était pas la voix de mon ami…
Je me suis retourné : Un flic en uniforme était en train de pointer son arme vers moi, suivi de deux collègues à lui, armés eux aussi, et prêts à dégainer.
-« Qu’est-ce que ?...
- J'ai dit, les mains en l'air ! »
Le policier qui s’était adressé à moi était carrément agressif.
J’imaginais que cela devait avoir un rapport avec sa taille, qui devait avoisiner les 1m60.
Je n'avais pas pour habitude d'obéir aux ordres qu'on me donnait, mais je préférais obtempérer rapidement, au cas ou le nain aurait la gâchette facile.
De surcroit, ses deux collègues n’avaient pas l'air commodes non plus : l’un d’eux, le regard à moitié caché par d’épaisses lunettes teintées, me fixait d’un air impassible.
-« Voilà, voilà... puis-je connaître la raison de tout ceci ? » disais-je en levant les bras, tentant malgré tout de calmer la situation.
- Ferme ta gueule ! » répondit immédiatement le petit homme.
Mike, va fouiller sa caisse ! »
Le dénommé Mike se dirigea aussitôt vers ma voiture. Son collègue me braquait toujours, tandis que l’homme à lunettes ne me quittait pas des yeux.
C’en était trop ! La colère s’empara de moi…
Bon sang, ils n’avaient pas le droit d’agir ainsi !
-« Ecoute mon grand... Tu me parles sur un autre ton, sinon ca risque de très mal se passer entre nous, pigé ?
-Quoi ?? »
Et merde, quel con…j'avais sorti ça sans réfléchir.
J’aurais du garder mon sang-froid.
J’aurais du…
-« Répète ce que tu as dit, enfoiré de junkie ? »
(De… quoi... ??? )
Le mot avait été lâché... « junkie ».
Ils savaient.
Malgré la pénombre, malgré mon visage masqué par la nuit et mon discours des plus cohérents, ils connaissaient ma situation.
« On » leur avait raconté qui j'étais, et ce « on » n'était pas très difficile à cerner puisqu'il n'y avait qu'une seule personne au courant de ma présence ici : Chuck... mon soi-disant ami...
-« Roland ! Ca y est, j'ai trouvé ! »
Mike le flic venait d'ouvrir le double-fond de ma boite à gants, aussi appelée mon « poste de secours » : je n’étais jamais à court, au cas ou le voyage se prolongerait...
Je savais bien qu'un jour cela me perdrait.
Mais si je m'étais douté que ca arriverait en pareille occasion...
J'avais laissé deux sachets de speedball, de l'huile de cannabis et quelques barbituriques.
C'était surtout le premier de la liste qui m'inquiétait le plus : quelle idée j'avais eu de laisser ca ici, bon sang ?? Pourvu qu'il ne regarde pas derrière le...
-« Tiens tiens, c’est le jackpot on dirait... un savant mélange de coke et d'héro : on appelle ça du speedball si je ne m'abuse ?"
* * *
Richard... Richard Gecko
Pourquoi ? Pourquoi reviens-tu hanter mes rêves ?
Je venais à peine de m'endormir que déjà des images de notre adolescence me revenaient à l'esprit. Des bribes de souvenirs... de brefs moments de complicité.
Il était fan du groupe Pearl Jam. Je l'avais accompagné à l'un de leurs concerts.
La salle était pleine et la foule était immense et compacte...
Lors d'un solo du guitariste, j'étais tombé à la renverse et avais manqué de me faire piétiner. Personne ne semblait avoir fait attention à moi.
Personne…sauf Richard.
Une main s'était instantanément tendue au dessus de ma tête.
Il s'était précipité pour me tirer de là, et nous avions fini le concert au premier rang, réussissant même à obtenir au bout du compte un autographe d'Eddie Vedder.
C'est étrange... il semble que ce soit les derniers moments de bonheur dont je me souvienne.
…Ceux que je passais avec mon frère...
Plus tard, il est rentré en école de médecine, tandis que je m'étais inscrit en école d'ingénieur.
Nous étions promis à un bel avenir selon ma mère
En grandissant, il n'existait plus aucune rivalité entre nous. Je m'étais trouvé une copine du nom de Sandy Burke (que j'ai quitté l'année suivante) et lui était toujours avec... bon sang, j'ai encore oublié...
Il avait brillamment réussi sa première année, tandis que moi j'avais redoublé.
Comme toujours, il était le plus doué d'entre nous.
Et comme toujours, je comptais sur lui quand ça n’allait pas.
Richard... Mon frère...
J’ai tant besoin de toi aujourd’hui
Pourquoi n'es-tu pas là comme autrefois ??
* * *
4 Mars
Je me réveillai en début de matinée.
L'odeur du café vint me chatouiller les narines.
Je me levai péniblement et entendis mon dos craquer : pas de doute, je devais avoir une ou deux cotes de fêlées...
J'avais dormi sur un vieux canapé tout miteux, sans draps ni couvertures...
Cela dit, j'étais plutôt mal placé pour me plaindre.
Au diable le confort, c'était le cadet de mes soucis : j'étais bien mieux ici qu'en train de pourrir dans une cellule...
Le café était encore chaud. Je me servais une tasse quand soudain j'entendis la porte claquer.
Paniqué, je me précipitai immédiatement derrière le canapé, l'un des rares meubles de la pièce...
-« Hello la belle aux bois dormants ! Il est temps de se réveiller ! »
Fausse alerte : il s'agissait du propriétaire des lieux.
Lorsque je sortis de ma cachette, il éclata de rire…
-« Ah ouais, c'est un super bon plan ! Sur que personne n'aurait pensé à te chercher ici...
Ahah, sacré Seth...
- Réflexe de survie mec... j'ai appris ca au Vietnam ! »
Le type avec qui j'étais en train de plaisanter n'était autre que Steve "Snake" Sanders.
Il m'avait recueilli dans sa planque depuis ma récente aventure. Il venait me rendre visite de temps en temps, tout en vérifiant soigneusement qu'il n'avait pas été suivi.
-« Tu ne m'as toujours pas raconté au fait... enfin si, mais pas en détail...
- De quoi tu parles ?
- Tu le sais très bien…de la façon dont tu t'es débrouillé pour fausser compagnie à ces trois guignols ? »
Cela faisait déjà deux jours que j'étais là, et Snake ne m'avait toujours pas posé la question.
Quand j'étais venu lui demander de l'aide, il n’avait pas tergiversé et m'avait répondu qu'il n'y avait pas de problème, même s’il se doutait que j’étais en cavale.
C'était déjà arrivé à l'une de ses connaissances, et il connaissait la marche à suivre
Il m'avait conduit jusqu'à sa planque, un taudis qui se trouvait au second étage d'un immeuble abandonné, dans un quartier paumé à l'est de Portland.
« Personne ne viendra te chercher ici... » m’avait-il dit.
« Fais toi oublier un moment, Seth...
En attendant, assis toi et raconte donc ton histoire…»
« Ok… »
Et je commençai mon récit.
Je revoyais la scène comme si elle venait de se passer.
8 mars
Je décidai de l’appeler.
Elle seule pouvait m’apporter des réponses.
-« C’est moi…Seth.
- Seth ! Oh mon Dieu…Si tu savais combien…
- Ouais, ouais, écoute, j’ai pas le temps pour ça…
Je suis complètement perdu… Je n’ai plus que toi.
Aide-moi, je t’en supplie.
- T’aider ? Mais comment ?
- Ecoute, le mieux c’est qu’on se voit directement.
Retrouvons nous au « Bradys », à 19h. Je compte sur toi, d’accord ?
Il faut absolument que tu me mettes en contact avec Richard.
Tu dois savoir ou il est, non ?
- Richard ? Tu veux entrer en contact avec… ?
Oui, je…je sais ou le trouver…
- Bon très bien…il faut que je le vois…
Dis-lui de venir aussi ce soir, si c’est possible.
- Ne te fais pas de soucis, il sera là.
A tout à l’heure Seth.
- C’est ça…à ce soir Nat… »
à suivre...